NOM Moore. + PRÉNOM Alaska et Harriet.  + ÂGE 30 ans, oui mesdames et messieurs, déjà. + PROFESSION Serveuse dans un café bio + STATUT CIVIL Encore célibataire + NATIONALITÉ Australienne + ORIENTATION SEXUELLE Hétérosexuelle + GROUPE wallaby + CÉLÉBRITÉ la belle Zooey Deschannel

ma vie est passionnante

Je suis naïve et gamine. Rien que l'idée un jour de devenir vieille, fripée et sans humour me donne envie de ne pas grandir, de devenir Peter Pan et d'aller au Pays Imaginaire. J'aime raconter des blagues nulles, elles me font toujours rire. Je suis susceptible mais je pardonne vite. Que serait la vie sans amis ? Je suis sociable, mais les gens aiment me repousser à cause de mon passé. D'ailleurs, mon passé est un vrai enfoiré, et j'y suis l'actrice, la principale défaillance, le défaut que l'on voit sur le visage. J'ai peur, peur de ce que je vais devenir, autant peur du passé, comme du futur. Vivons maintenant. Je n'ai jamais connu mes grands parents, ni mon père. J'ai vécu dans un van jusqu'à mes 18 ans. Ma mère était ma seule famille, la seule qui m'habillait de ses t-shirts tie and dye et et qui me chantonnait Back To Black pour m'endormir. Et elle est morte. Par ma faute. J'avais encore tout foiré, mais je me suis repris. J'ai tout fait pour corriger mes erreurs, pour effacer mon passé et devenir quelqu'un de meilleur.

vos passeports s'il vous plaît

pseudo + ayshi. âge + je n'en ai pas, je suis parfaite pour ça. fréquence de connexion + tout les jours. pays + france mes potos comment avez-vous connu le forum ? + il est né de mes propres mains et offert par Chris, comment l'oublier ? une remarque, un dernier mot ? + PROUT   

Le ciel était étrangement bleu ce jour-là. L’été touchait à sa fin, et j’allais entrer à l’école pour la première fois de ma vie. Non pas que je sois une enfant inculte qui passe son temps devant la télé ; parce que nous n’en avions pas. Par nous, je parle de ma mère Ann Moore, une vraie hippie qui m’habillait avec ses vieux t-shirts tie and die, idolâtrant Amy Winehouse et moi, Alaska Harriet Moore, douze ans, des rêves pleins la tête, habitant avec ma génitrice et écoutant du Nirvana dans un combi Volkswagen. Nous menions une vie tranquille, jusqu’à ce que ma mère m’annonce que c’était fini l’école à la maison, et que j’allais devoir entrer au collège. Ce jour-là, mon estomac faisait des nœuds et je ne doutais pas de mes capacités intellectuelles ; mais plus de ce que les autres verraient en moi. Les seules personnes que j’avais rencontré dans ma vie, c’était ma mère, et la vendeuse du supermarché qui me regardait avec des yeux de merlans frit tout en me donnant du chocolat en douce. Les autres n’étaient pour moi que des gens qu’on avait placé ici pour faire joli. Mon monde était encore innocent. Un jour, la professeur qui était une femme au regard maternel et doux interrogea les élèves un par un de cette question qui me rendait nerveuse « Alors, que font tes parents dans la vie ? Ta mère ? Ton père ? Ils sont gentils ? ». Lorsque ce fut on tour, j’avais deux choix ; mentir et me faire aimer mais s’en vouloir ou dire la vérité et me faire haïr. Le premier choix m’explosa à la figure et je répondis comme tout enfant modèle et sage « Ma maman est docteur et mon papa est avocat. » Or, je n’avais pas de père et ma mère n’était que serveuse. Un bien gros mensonge que plus tard, je regretterais amèrement. Un mois après, assise, les pieds dans le ruisseau, jouant avec les fleurs, quelqu’un m’interpelle. « Eh ! Je sais que t’as menti à toute la classe. T’as pas de père ! » Je me retourne vivement, les joues rouge de honte. Un garçon me faisait face, tout sourire. « Et alors ? ça te concerne ? » répliquai-je sur la défensive. Le garçon s'asseya à mes côtés, toujours avec ce demi-sourire aux lèvres. Il était brun, avec de grands yeux bleus. « Isaac. » Ça devait être son prénom. J'haussais les épaules, comme si ça ne m'intéressait pas, alors que je bouillonnais d'envie de le questionner. Au collège, je ne parlais à personne, même pas à mes professeurs, si ce n'est que pour répondre aux questions et ainsi dire "bonjour" et "aurevoir". Ses yeux pétillaient. Instinctivement, il me ressemblait. « Danemark. » J'eus un sourire amusé et il éclata de rire. « Comment tu sais pour mon père ? » Il prit une moue détachée. « Je t'ai suivi au super-marché, et j'ai parlé à la vendeuse. Qu'est-ce qu'elle est bavarde ! » Isaac roula des yeux, tandis que j'affichai une mine soucieuse. « Tu veux bien garder mon secret ? » Je lui tendis mon petit doigt en signe de promesse, il fit de même. « Promis ? » « Promis. »  
Je courais, courais vers la rivière, les larmes roulant sur mes joues comme les gouttes d’eau sur ma vitre. Quatre ans c'était écoulé depuis cette fameuse promesse. J’espérais qu’il était encore là, j’espérais tellement. Isaac avait été pour moi comme un frère, durant les passages les plus durs, comme lorsque j’ai du passer mon collège avec ce mensonge qui tourbillonnait dans mon crâne. Un jour, quelqu’un nous avais surpris à discuter de ma mère et de ses récents problèmes d’argents, et là, toute la vérité fut exposée à plus de 600 personnes. Il m’avait soutenu. Ma famille était la sienne, car je savais que son père le battait et que sa mère gardait le silence. Lorsque j’arrivais à notre point de rendez-vous, il n’était plus là. Il y avait seulement un paquet, avec une lettre. Cette lettre qui disait qu’il déménageait pour la France avec sa mère, et qu’il reviendrait. Je ne le reverrai plus.
Seize ans, enfin l'âge ou vous pouvez fumer et boire comme des trous. J’embrassai langoureusement ce qu’on pouvait appeler mon copain. Devon Williams, l’un des garçon les plus beaux du lycée, avec qui je sortais depuis déjà presque un an. Notre relation était très étrange, parce qu’en fait, nous ne nous étions jamais dit « je t’aime ». Le premier qui le dirait reviendrait à perdre, alors nous nous trompions mutuellement sans que personne ne le sache. Malgré tout, j’étais très attirée par lui, et lorsqu’il jouait l’indifférent, et bien je jouais à la détachée, et il revenait en courant.  J’aimais l’embêter quand je lui montrai mes conquêtes, et lui, me narguait avec toutes ses filles dans son lit. Il m’avait permis d’oublier mon passé, comme cette réputation au lycée que j’avais. En réalité, j’avais très peu d’amies, mais un espèce de groupe de filles me suivaient toujours de très près, comme des chiens. Ma relation fusionnelle avec ma mère s’effritait ; je voulais plus de liberté, je voulais boire, fumer, danser, or elle me l’interdisait, ne voyant pas que sa petite Alaska grandissait chaque jour un peu plus. Elle était resté dans le passé ? Et bien je me rebellerai.
Dix huit ans. La majorité ... ou non. J’avais le nez en sang en revenant. L’idée que ma mère me voie dans cet été ne m’enchantait guère, surtout le jour de mes 18 ans, âge où nous sommes censés être majeur, sage et pleins de motivation pour trouver un boulot. Et bien moi, je venais de me faire larguer par Devon, et pour compenser, j’étais aller à une fête organisé dont je n’étais même pas invité, j’avais bu, un peu trop fumer et surtout, essayer d’oublier. Sauf que quand il est quatre heure, que vous êtes bourrée et que votre mère vous attends depuis minuit, hum  ... Comment expliquer ça ? J’entre dans le van, le regard de ma mère, furieux. Jamais je ne l’avais vu autant en colère. « Harriet ? » Oups. Quand elle m’appelle comme ça, ça finit toujours mal. « Maman, je ... » mes yeux embrouillées par les larmes, et ce goût amer de l’alcool remonte jusqu’à ma bouche. Elle se met à crier, à hurler, mais je ne l’entends pas, tout me paraît étouffé, confiné. Soudain, j’empoigne ma mère par les épaules et je la cogne contre le mur, assez fort pour que sa bouche ne s’ouvre plus. Je ne peux plus retenir mon excès de colère, je crie, je hurle, je casse absolument tout tandis que ma mère ne bouge plus. Je lève les yeux vers elle et je vois un voile opaque recouvrir ses pupilles, et du sang couler derrière son crâne. Imaginez-vous en train de réaliser que vous venez de tuer votre mère. Horrible, non ? Je suis partie, durant un temps qui m’a paru tellement long ... Je suis partie le lendemain de sa mort, trop horrifiée pour revenir. J’ai tout abandonnée ; le van, ma mère, tout ce qui me rattachait à cette vie. Je suis partie en Alaska, comme ma mère aurait voulu y aller. Ce n’est qu’après mes 25 ans que je suis revenue à Canberra. Pour tout recommencer à zéro, en retrouvant au passage, ceux que j’ai du abandonné. Comme Devon, par exemple ...

Bravo, tu es validé(e) ! Te voilà enfin habitant à part entière de Canberra. En attendant de rp, tu devrais passer par la réservation des avatars si tu ne veux pas qu'on te pique. Si tu veux pas finir à la rue, faudrait aussi envisager d'aller s'acheter une maison ici. Et comme c'est nul de vivre reclu, bah tu peux te faire des amis là. Et comme dans la vie, on a toujours quelqu'un qu'il nous faut absolument, il y a les scénarios !

Si tu as des questions (ou que tu veux juste passer du bon temps), tu peux contacter Chris ou Alaska, ils seront là pour te répondre ! Même si c'est une question débile.