NOM BOYD + PRÉNOM Christopher  + ÂGE 25 + PROFESSION Artiste + STATUT CIVIL Célibataire + NATIONALITÉ Australienne + ORIENTATION SEXUELLE Homosexuelle + GROUPE Wallaby + CÉLÉBRITÉ Darren Criss

ma vie est passionnante

+ L’hyperactivité. Ca me tuera un jour.
+ La générosité. C’est tout moi. Je donne toujours tout.
+ L’humour. Nul, certes, mais de l’humour.
+ La maladresse. Ne m’emmène pas dans un magasin de porcelaine.
+ L’optimisme. La coupe est à moitié pleine, voyons !
+ La franchise. Je dis ce que je pense.
+ L’homosexualité. T’es une fille ? Passe ton tour.
+ La flemme. La télécommande à trente centimètres de moi ? Trop loin.
+ L’amitié. Je préfère laisser tomber autre chose que mes amis.
+ La méchanceté. Tu me cherches, tu me trouves.
+ La confiance. Mourir plutôt que trahir.
+ L’étourderie. J’ai oublié ? Ah bon.
+ La vigilance. Se méfier. Toujours se méfier.
+ La débrouillardise. Donne-moi le minimum, j’arrive à m’en sortir.
+ La ponctualité. En retard ? Connais pas.
+ Les réveils à l’aurore. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
+ La fête, la fête et encore la fête. Attention, fêtard détecté !
+ L’alcool. Ma boisson favorite.
+ La musique. Toute ma vie.

vos passeports s'il vous plaît

pseudo + Javarakita âge + aucune importance fréquence de connexion + Tout les jours pays + France comment avez-vous connu le forum ? + C'est moi qui l'ai crée pour Ayshi une remarque, un dernier mot ? + Love me.    

« Arrête de chanter ou il va pleuvoir ! » C’était la phrase que l’on me disait le plus, quand j’étais petit. J’étais toujours à fredonner, chanter, ou crier une chanson quelconque. Et quand je dis tout le temps, c’est vraiment tout le temps. Depuis mon plus jeune âge, je sais à quoi j’étais destiné. A devenir artiste.
Je ne suis pas seul dans ma famille, au contraire .. j’ai trois frères. Trois frères, vous vous rendez compte, j’espère ! Cinq hommes pour ma mère. Quel calvaire !
Après, je ne dis pas que j’ai été mal élevé. J’ai grandi dans une somptueuse villa en Australie, à Sydney. Mes parents sont millionnaires. J’ai un père avocat et une mère top model. Ca aide. Adolescents, mes frères avaient déjà choisi leur métier. Médecin, architecte, et chirurgien. Des métiers scientifiques. Je déteste ça. Mes parents étaient tellement contents. J’ai mis très longtemps avant d’exprimer mon désir de devenir chanteur et musicien. Je n’avais rien pour m’entraîner, et je restais dehors, le soir, à observer les chanteurs dans les rues, jusqu’au jour où un couple gay m’a proposer de chanter avec eux. « It’s not unusal ». La première chanson que j’interprétais en public. Et c’était une réussite : je savais que je voulais poursuivre dans cette voix. Mes deux professeurs des rues m’apprenaient tout ce que je savais. Je leur dois une fière chandelle. Mais un jour, un de mes frères m’aperçu, chantant dans la rue. Entre frère, on ne se fait pas de cadeau. Il m’avait cafté à mes parents. Au début, ils ne dirent rien. Ils soupirèrent, et m’annoncèrent qu’ils étaient d’accord, mais je me souviendrais toujours de la phrase que ma mère m’avait dit. « Ce n’est pas un métier, c’est une passion. Mais soit. ». Ne peut-on pas faire de sa passion un métier ?
Rapidement, mes frères prirent leur envol. Métier, argent, famille. Ils avaient réussi. Ils présentèrent leurs petites amies à mes parents, qui les adoptaient facilement et rapidement. Je crois qu’il n’y avait que moi pour me différencier ! Après le chant, autre chose à avouer à mes parents : mon homosexualité. Sujet délicat et dur à aborder avec ses parents. Pour leur annoncer, j’avais pensé à aborder un t-shirt avec le drapeau gay. Pas très fin, je dois l’avouer. Finalement, ils l’apprirent d’eux même, et continuèrent de me soutenir. Ils sont, comme je les appelle, les meilleurs parents du monde.
Du coup, à cause de mon homosexualité, j’étais très mal vu au collège. En même temps, un garçon qui danse, qui porte des lunettes roses, qui met du vernis, ce n’est pas très viril. J’ai été victime très tôt de persécutions homophobes. Et j’ai tenu bon. Je suis resté fort et je n’ai laissé mon mal être encourager ces sales brutes. Bizarrement, au lycée, tout c’est arrêté. Il faut croire que les gens grandissent et murissent. Théorie vérifiée. On m’invitait aux fêtes, on me parlait, on me demandait même mon numéro de téléphone. Je ne me cachais pas. Quelques filles essayèrent de m’amadouer, mais c’était toujours le même refrain : « Désolé, j’chuis gay ! ».
Quand aux fêtes … grandes découvertes. Les joies de l’alcool et des cris, des lumières et des ballons. Je ne me souviens d’aucunes fins de soirées. Je me retrouvais à moitié dessapé, à côté de gens qui m’étaient totalement inconnus. Et des fois pas qu’à moitié.  
A dix-neuf ans, nous avions décidé de déménagé. Mes parents voulaient rester en Australie. Pas moi, mais comme diraient-ils ; « Ce sont les adultes qui décident ! Tu en es un ? ». Mais oui maman, je suis un adulte. Elle ne pouvait pas se dire que son petit chouchou grandissait... Bref. Nous sommes allez à Canberra.
Je leur expliquais mon désir de voler de mes propres ailes. A vingt-trois ans, mes parents m’offrirent une guitare. Et mes frères un piano. Je déménageais seul, dans une maison. Ma mère ne voulait pas que je sois loin d’elle. Je restais donc à Canberra, avec la folle envie d’aventure. Faire le tour du monde. Voir des ours polaires, et la Tour Eiffel. Mais tout plein de souvenirs se sont entassé ici. Je ne peux pas partir. La future légende nommée Christopher était née !